Séquençage d’élèves AuthenTIC !

De l’authentique ADN d’élève !

frottis buccal Le 29 mars grâce à Expériment@l, des élèves ont effectué un frottis buccal en vue de  séquencer – dans le respect de l’anonymat – une petite portion de leur ADN pour exploiter en classe ces données, les discuter.
Les techniques, les enjeux éthiques et un peu de recul pourront aider à comprendre en profondeur ces données.

Ethique

Les questions éthiques qui ont du être abordées posent quelques problématiques d’importance pour les futur citoyens que sont les élèves…

Le prof A. Mauron a conseillé ce projet et a aidé à identifier les enjeux,  mis en évidence l’anonymisation nécessaire, et guidé le choix de la séquence. Les aspects paradoxaux du respect de la personne -> Les paradoxes éthiques du séquençage…

Technique

Les techniques utilisées par P. Descombes de la plateforme génomique de l’UniGe avec les indications de E. Poloni du laboratoire AGP (UniGe) de A. Sanchez-Mazas -> Techniques : Comment on a séquencé.

De l’ADN mitochondrial pourquoi ?

L’expérience a été conçue avec A. Sanchez-Mazas responsable du laboratoire AGP (UniGe) où cette séquence est beaucoup utilisée en génétique des populations et les résultats discutés par une chercheure : Estella Poloni  -> L’ADN mitochondrial, une petite molécule devenue star

Les séquences, une nouvelle manière de faire de la biologie ?

Une analyse par le Prof. B. Strasser de Yale , bientôt à l’IUFE, aide à mettre ces données en perspective et à comprendre comment la manière d’expérimenter change :  -> Un Gecko dans l’Eprouvette. La transposition de la recherche vers la classe y est aussi discutée par un didacticien : F. Lombard.

Ce qui s’est vraiment passé en classe

Une réflexion sur les usages en classe et les effets sur les apprentissages des élèves de B. Emery au Collège Calvin est ici -> Au coeur de l’expérience, le récit d’une classe de 4e OC

Usage possibles de ces séquences en classe

Des pistes pour développer des usages en classe de ces nouvelles opportunités d’apprendre et d’enseigner sont développées avec Marie-Claude BLATTER, Institut Suisse de Bioinformatique, et F. Lombard -> Comment exploiter ces séquences d’ADN en classe ?

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La supraconductivité à température ambiante ? Prof. Mopurgo vous aide a mettre en perspective

La supraconductivité à température ambiante ?

Dans une nouvelle de la fameuse revue Nature, Edwin Cartlidge titre

‘Tantalizing’ hints of room-temperature superconductivity.
Doped graphite may superconduct at more than 100 ºC.” ici


La nouvelle se réfère à une publication dans la revue Advanced Materials.  Scheike, T. et al. (2012) DOI:10.1002/adma.201202219 (2012)
Comment  Obtenir un article mentionné : Get-a-doi

Le graphite, dopé avec de la simple eau distillée pourrait être supraconducteur à T° ambiante.  La nouvelle a fait des vagues (ici, par exemple), car évidemment ce serait extraordinaire si on pouvait avec des matières aussi simples que du graphite et de l’eau produire un supraconducteur à T° ambiante.

Une science qui fascine peut-elle ne pas tomber dans le piège du sensationnalisme ?

Cette nouvelle est fascinante : elle montre la physique comme une science qui avance, qui découvre, qui donne envie de faire partie de cette dynamique. Mais la formulation est sensationnaliste (oui même Nature dans ses News cède à la tentation du titre accrocheur !)   Expériment@l s’y est un peu fait prendre, et peut-être vous aussi si vous lisez ces lignes. Nos élèves sauront-ils faire la part  des choses ?
Alors que l’école a pour mission de former des jeunes capables de comprendre une question scientifique et d’en discuter les enjeux dans un esprit critique, cet article nous fournit une belle occasion de le faire.
« Dans une société fortement marquée par les progrès scientifiques et technologiques, il est important que chacun possède des outils de base lui permettant de comprendre les enjeux des choix effectués par la communauté, de suivre un débat sur le sujet et d’en saisir les enjeux principaux.» Plan d’Etude Romand

Un avis d’expert pour mettre en perspective cette nouvelle

S’agit-il de spéculations ou de conclusions bien étayées et vérifiées ?
Pour faciliter la discussion avec les élèves de cette nouvelle, Expériment@l a demandé à la section de Physique qui pourrait aider les enseignants de sciences à mettre en perspective cet article : le prof Alberto MORPURGO de l’Université de Genève travaille sur le graphène et la supraconductivité (Son labo ici)  a accepté de nous faire un commentaire sur la publication  “Can Doping Graphite Trigger Room Temperature Superconductivity ? Evidence for Granular High-Temperature Superconductivity in Water Treated Graphite Powder” Scheike, T. et al. (2012) Comment  Obtenir un article mentionné : Get-a-doi

Expériment@l vous l’a traduit ci-dessous – pardonnez les imperfections – le texte original en anglais est disponible en pdf ici.
« Les matériaux à base de carbone ont attiré depuis longtemps l’intérêt des scientifiques dans le domaine de la recherche fondamentale et appliquée, comme en atteste le prix Nobel 2010 pour la découverte du graphène, couche monoatomique de carbone cristallin.  La publication (Scheike, T. et al. 2012) se réfère à du graphite – la substance brute à partir de laquelle le graphène peut être extrait, c’est aussi ce qu’un crayon gris dépose sur le papier – et affirme avoir obtenu des indications (l’expression anglaise evidence se traduit mal) de supraconductivité à partir de mesures de magnétisation. Si cela se confirmait cette découverte aurait des conséquences énormes sur la technologie (par exemple en révolutionnant la distribution d’électricité et en réduisant de manière massive la consommation électrique de nombreux appareils).

Avec le laboratoire du Prof. Triscone, Expériment@l a offert à quelques classes la chance de faire ces mesures :

Il faut donc discuter avec prudence les résultats sur lesquels se base cette publication. La signature spécifique d’un matériau supraconducteur est sa capacité de conduire du courant sans dissipation ( pas de chute de tension) et d’expulser le champ magnétique de son intérieur : dans des champs magnétiques faibles, les supraconducteurs sont parfaitement diamagnétiques et expulsent complètement tout le champ magnétique, c’est l’effet Meissner.
Dans des « bons » supraconducteurs, les phénomènes sont bien compris et faciles à mesurer expérimentalement.
Si un matériau n’est que partiellement supraconducteur, ces phénomènes sont plus faibles et se manifestent de manière moins claire. Plus précisément, si la fraction du matériau qui est supraconductrice est petite, on ne peut pas attendre un résistance nulle, ni un diamagnétisme très fort. Expérimentalement ces signatures ne sont souvent pas aussi tranchées pour établir indiscutablement la présence de supraconductivité.
Les auteurs mesurent la magnétisation du graphite immergé longtemps dans de l’eau et comparent avec du graphite sec. Ils trouvent que le graphite-eau a un diamagnétisme beaucoup plus grand, qu’il a une forme d’hystérèse typique et une dépendance du temps qui sont connus pour se produire dans des matériaux supraconducteurs d’un certain type. Sur cette base ils affirment qu’une partie du matériau est supraconducteur. Ils estiment la fraction du matériau qui est supraconducteur à une part par 10’000 (un gramme serait supraconducteur dans 10 [kg] de graphite-eau).
De nombreux matériaux ont été présentés comme partiellement supraconducteurs dans des publications au cours des années. Dans la majorité des cas, il s’est avéré que lorsque les phénomènes mesurés sont très faibles (c.-à-d. quand la fraction de matériau supraconducteur est très faible) la validité des affirmations (claims) n’a pas convaincu.  En d’autres termes, les effets mesurés sont faibles et il est très difficile de s’assurer qu’ils ne proviennent pas d’autres phénomènes qui n’ont rien à voir avec la supraconductivité. C’est le cas ici également, puisque les effets observés sont très faibles et la présence de molécules d’eau dans le matériau pourrait avoir influencé le diamagnétisme mesuré (dans la comparaison graphite exposé à l’eau et graphite qui n’a pas été immergé).
De ce fait les conclusions de cet article doivent être prises avec la plus grande prudence et sont loin d’être indiscutables (ce groupe a dans le passé affirmé que le graphite manifeste du ferromagnétisme, et là aussi l’effet était très petit, pas facile à reproduire et n’a pas pu être vérifié indépendamment par d’autres groupes). Ces remarques sont d’autant plus pertinentes que de nombreux groupes de recherche travaillent sur des matériaux basés sur le graphite et aucun n’a rapporté de preuves claires de supraconductivité à température ambiante (La supraconductivité se produit dans du intercalated graphite mais seulement en dessous de T ~ 10[°K])  »     Prof. Alberto Mopurgo, Traduction Expériment@l

Montrer une science qui progresse en exposant les idées à la vérification des sceptiques ?

Cette discussion pourrait être utilisée pour montrer aux élèves comment la science progresse : une recherche est publiée parce qu’elle est faite avec sérieux, pas parce que ses conclusions sont « vraies » et celle-ci semble particulièrement spéculative. Elle sera considérée comme temporairement vraie quand de nombreuses recherches auront répliqué ces résultats et que toutes les autres explications possibles auront été écartées… jusqu’à de nouvelles données ou théories d’interprétation !  La loi de Newton a tenu bon à des années de vérification, jusqu’à ce que la relativité vienne en limiter la portée pour de champs gravitationnels très forts ou des vitesses grandes.

« Ce qui n’est pas entouré d’incertitudes ne peut pas être la vérité » Feynmann Richard

Le doute est ainsi le compagnon de la poursuite de la vérité ajoute le Prof. Mueller.
Montrer aux élèves que ce processus de la science trébuche, hésite mais finit le plus souvent par établir des modèles qui permettent de comprendre, prédire le monde qui nous entoure, même quand ce processus passe par des publications incertaines est peut-être les aider à comprendre une dimension importante de la … démarche scientifique ?

Sources :

  • Cartlidge, Edwin. (2012), Tantalizing’ hints of room-temperature superconductivity, Nature News, 18 September 2012
  • Scheike, T. et al. (2012) Can Doping Graphite Trigger Room Temperature Superconductivity? Evidence for Granular High-Temperature Superconductivity in Water-Treated Graphite Powder, Adv. Mater. advance online publication DOI:10.1002/adma.201202219 (2012)
  • Feynmann, Richard (in Postel Vinay , Olivier, une culture remplace l’autre La Recherche 394 février 2006 p. 92)
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Pas pu assister à la semaine du cerveau ? Enregistrement video !

semaine-cerveau-bandeau.jpg

Se faire plaisir et fasciner les élèves avec les conférences de la semaine du cerveau…

A nouveau cette année, la semaine
du cerveau propose des conférences magnifiques qui sont  d’un niveau
accessible à nos élèves un peu intéressés ou bien préparés en
classe. Certaines classes sont justement en train de traiter le
système nerveux en ce moment,et  certains travaux de Maturité sont
encore en train d’affiner leur problématique…
C’est aussi un privilège de nos
disciplines scientifiques : elles progressent et les savoirs de
référence se renouvellent !

Savourer le plaisir de comprendre et de nourrir votre curiosité, ou étayer un cours, puisque l’UNIGE vous offre  l’accès à l’intégralité de ces conférences depuis un  serveur : Mediaserver

13III-quete-sens.JPG
Lundi https://mediaserver.unige.ch/play/189607

Votre cerveau vous ment ! – l’illusion d’une vision parfaite  Sami El-Boustani (UNIGE)

Notre sens de la vision nous donne le sentiment d’être ancré dans la réalité physique qui nous entoure, que ce soit pour reconnaître nos proches, contempler un paysage magnifique ou retrouver le chemin du retour. Cependant, nos sens sont limités et notre cerveau est constamment confronté à des stimulations ambiguës qu’il doit interpréter. Cela est  particulièrement vrai en ce qui concerne la perception visuelle. Les illusions optiques aident à révéler des mécanismes sur le fonctionnement de notre système nerveux lorsqu’il
essaie de donner un sens à la lumière qui atteint notre rétine. Dans cette conférence, nous allons passer en revue quelques illusions où le cerveau vous peint une image du monde qui est loin de la réalité.

Illusions auditives Jérémy Marozeau (UNIGE)

Vous est-il arrivé d´avoir perçu un mot inaudible par votre entourage ? D´entendre une mélodie à l´envers de tout le monde ? De percevoir un son si faible que vous ne pouvez savoir s´il est réel ou rêvé ? Eh bien cela est tout à fait normal. Notre perception se nourrit autant d´éléments physique captés par nos récepteurs sensoriels que nos connaissances antérieurs ou attentes de notre environnement. Cette combinaison crée une sensation unique à l´auditeur. Mais en manipulant ses attentes, nous pouvons créer toutes
sortes d´illusions auditives comme par exemple des gammes de note qui montent indéfiniment, des mots fantômes ou des sons qui déplacent mystérieusement dans l´espace.


14III-conscience.JPGMardi https://mediaserver.unige.ch/play/189663

Épilepsie et expériences extatiques Fabienne Picard (HUG)

L’épilepsie est bien connue pour entrainer des
ruptures de contact, mais dans certaines formes d’épilepsie, l’aura, c’est-à-dire le début de crise ressenti par le patient et non visible par l’entourage, peut consister en un état de conscience modifié. Dans la forme particulière appelée « épilepsie extatique », les patients
ressentent au début de leurs crises une expérience très forte avec une perception augmentée de la conscience de soi, une clarté mentale et une impression d’union avec le monde extérieur, associée à une sensation de bien-être. Cet état est comparable à ce qui est décrit dans les « expériences mystiques ». L’étude de patients avec cette forme d’épilepsie a permis de mettre en évidence une région cérébrale qui semble jouer un rôle important dans la survenue de cet état «mystique » ou « extatique ».

Les mécanismes de l’hypnose  Patrik Vuilleumier (UNIGE)

L’hypnose est fréquemment utilisée en pratique clinique pour modifier des perceptions (comme la douleur) ou des souvenirs (par exemple
traumatiques), mais si son efficacité est bien démontrée, les mécanismes cérébraux sous-jacents restent mal compris et encore peu
étudiés. Plusieurs études en neurosciences montrent toutefois des effets directs des suggestions hypnotiques sur l’activité du cerveau, en particulier au moyen de techniques de neuroimagerie fonctionnelle.
Ces études suggèrent que l’hypnose provoque une reconfiguration de la communication entre différentes régions du cerveau et modifient la manière dont l’information sensorielle est analysée ou les actions motrices sont déclenchées. Contrairement à l’idée populaire que l’état d’hypnose représente un état de conscience modifié dans lequel l’individu n’a plus de volonté propre et se comporte comme un 0automate, les résultats en neuroimagerie suggèrent plutôt que cet état reflète une activation renforcée des régions participant au contrôle de l’attention et de l’inhibition. Cette présentation offrira plusieurs exemples issus de la recherche de notre équipe ou d’autres chercheurs en neurosciences cognitives.


15III-hallucinations.JPGMercredihttps://mediaserver.unige.ch/play/189803

Les hallucinations dans les troubles psychiques Stefan Kaiser (HUG/UNIGE)

Le phénomène des hallucinations est un symptôme classique en psychiatrie. Une hallucination est une perception sensorielle sans objet de perception. Par exemple, une personne peut entendre une voix sans qu’une autre personne parle. Les hallucinations ne sont pas seulement associées à différents troubles psychiques mais elles peuvent également faire partie de l’expérience des personnes sans trouble psychique. Aujourd’hui, on considère qu’il existe un continuum
des expériences hallucinatoires avec des différences de qualité, d’intensité et d’impact sur la vie quotidienne. Ce concept a modifié les approches thérapeutiques qui incluent aujourd’hui entre autres, la médication et la psychothérapie.

L’utilisation des psychédéliques dans le traitement des troubles psychiques Thorens Gabriel(HUG)

Actuellement, la recherche sur les psychédéliques en psychiatrie connaît un regain d’intérêt, notamment en raison du manque
de nouvelles approches dans le domaine de la psychopharmacologie classique et de la  psychothérapie. Des études randomisées prospectives publiées récemment montrent l’efficacité et l’intérêt des psychédéliques dans des domaines majeurs de la santé mentale notamment la dépression sévère, le syndrome de stress post-traumatique et dans le champ des addictions comme le tabac et l’alcool. Cette présentation propose de montrer par quel mécanisme d’action les psychédéliques sont une approche novatrice dans le traitement des troubles psychiques et à quel point Ils se différencient des psychotropes provoquant des dépendances ou des addictions. Elle sera illustrée par des exemples de pratique clinique actuelle et évoquera les enjeux futurs si ces
traitements viennent à se démocratiser.


16III-reves-virualite.JPGJeudi16 mars https://mediaserver.unige.ch/play/189880

Rêver pour mieux vivre la réalité Sophie Schwartz
(UNIGE)

Lorsque nous rêvons, nous sommes comme projeté.e.s dans une pièce de théâtre qui n’est ni une réplique fidèle de nos expériences à l’éveil,
ni un monde virtuel complètement inconnu. Dans ma présentation, je décrirai comment nous étudions les rêves, en particulier dans leur dimension émotionnelle. Nous verrons que le cerveau ne cesse de produire et de traiter des émotions, à la fois pendant l’éveil et pendant le sommeil. Je montrerai qu’il est dès lors possible d’utiliser ces nouvelles connaissances pour traiter certains troubles
du rêve (comme les cauchemars) et améliorer notre équilibre affectif.

Entre réalité et virtualité ; où et qui suis-je ? Bruno Herbelin
(EPFL)

Alors que beaucoup se demandent à quoi peut bien servir la réalité virtuelle (RV), les chercheurs en neurosciences cognitives l’utilisent depuis de nombreuses années comme outil d’expérimentation. En permettant de simuler et de contrôler des situations impossibles à étudier en réalité, comme celle de modifier l’apparence ou les mouvements de   notre corps, cette approche permet d’explorer de ce qui constitue notre expérience  consciente de corporalité et de présence dans le monde.


17III-mentalisme.JPGVendredi17 mars https://mediaserver.unige.ch/play/189969

Christophe Ambre Magicien et mentaliste

Christophe Ambre est mentaliste professionnel depuis plus de 20 ans. Il travaille principalement pour les entreprises et les particuliers aussi bien en Suisse qu’ à l’international. Il vous propose un spectacle divertissant, intelligent, interactif et sophistiqué. Son axe est celui de l’apprentissage, c’est à dire que les spectateurs partiront tous avec une connaissance supplémentaire sur la nature
humaine.

Dirk Kerzel(UNIGE)

Comment nous faisons-nous avoir si facilement par les tours de magie ? Quelles sont les mécanismes cognitifs sur lesquels se basent les magiciens pour nous surprendre? Une petite
discussion avec le professeur Dirk Kerzel accompagnera le spectacle.

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Semaine du cerveau – rappel / FESTIVAL DU FILM VERT et autres évènements du Muséum

Petit rappel : La semaine du cerveau

observez-bien la roue avant…Ce cycle de conférences magnifique
commence ce lundi 13, mars 19h à UniDufour avec une conférence
particulièrement pertinente pour l’enseignement de la biologie : on
y comprendra comment les illusions sensorielles contribuent à mieux
comprendre le fonctionnement du système nerveux. Si elles fascinent,
les élèves ne dépassent pas souvent cet émerveillement. Or elles
nous disent beaucoup sur la manière font nos sens et plus encore
notre cerveau construisent une compréhension du monde P. ex Wolfe
(2015) extraits réservés membres ici.
Par exemple : observez-bien la roue avant sur l’image de droite (photo F.Lombard

)
:

Cette conférence sera extraordinaire…  Et les autres … eh bien les autres aussi ! :-) ) (allusion à un sketch classique)
semaine-cerveau-bandeau.jpg

Référence

  • Wolfe, J. M., Kluender, K. R., Levi, D.
    M., Bartoshuk, L. M., Herz, R. S., Klatzky, R. L., Lederman,
    S. J., & Merfeld, D. M. (2015). Sensation and
    perception, 4th ed
    (p. xix, 548). Sinauer Associates.

MUSÉUM - GENÈVE (Muséum d'histoire naturelle et Musée         d'histoire des sciencesMuséum d’histoire naturelle

Festival du Film Vert

FESTIVAL DU FILM VERT 23 et 29 mars
Lors de cette 18e édition du Festival du Film Vert dédié à
l’écologie et l’environnement en Suisse romande, assistez à quatre
projections de films documentaires au Muséum d’histoire naturelle
[+ d'infos]

Atelier         maquette

ATELIERS AG!R 1.03 et 15.03 : Carte de pollution microplastique, 14h-15h, 15h-16
[+ d'infos]
8.03 : Métiers du Muséum – Vivre dans l’eau ? On s’adapte, 13h30-16h30
[+ d'infos]
11.03 : Atelier maquette, 10h-12h30, 13h30-16h30
[+ d'infos]
11.03 et 29.03 : Le voyage de Pépite la truite autour du Léman, 15h30-16h30 et
14h-15h
[+ d'infos]
22.03 : Métiers du Muséum – La vie microscopique du Léman,
13h30-16h30
[+ d'infos]


Musée d’histoire des sciencesDes mots de science

DES MOTS DE SCIENCE 15h-16h
12.03 : De l’ambre à la pile, ça donne la chair de poule !
19.03 : Des ondes au diapason, ça sonne juste !
26.03 : De la pomme au télescope, ça tombe à pic !
[+ d'infos]

Conférence physique

Conférence

L’ENSEIGNEMENT DE LA PHYSIQUE À L’ACADÉMIE DE GENÈVE AU TEMPS DE L’ESCALADE
14 mars / 19h-20h
Conférence de Patrice Delpin, sur son édition complète du Journal (1600-1609) d’Esaïe Colladon, professeur de philosophie de 1594 à 1611.
[+ d'infos]

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Une chercheure au palmarès impressionnant, une enseignante hors pair, une passionnée de l’égalité

Deux conférences, l’une par Zoom aussi

Les deux conférences sont ouvertes à tous, et la première peut également être suivie par zoom. Tous les autres événements auront en principe lieu uniquement sur place (à Zurich). Si vous êtes potentiellement intéressé par les ateliers, inscrivez-vous pour recevoir plus d’informations dès qu’elles seront disponibles Voir l’annonce ci-jointe.

SEPAL

l’Innovation in Undergraduate Teaching of Life Sciences Life Sciences Switzerland (LS2), en collaboration avec l’Université de Zurich et l’ETH, ont le plaisir de vous inviter du 27 au 30 mars 2023 à une série exceptionnelle d’événements interactifs à Zürich ( ou par Zoom pour #1)


Kimberly Tanner, Ph.D.

Professor Department of Biology

Department of Biology Faculty Webpage

Parmi les très nombreux articles publiés, JTS recommande notamment :

  • Pourquoi – et comment – faire parler les élèves améliore les apprentissages : Tanner (2009 ici:
  • Evaluer moins, ou autrement, pour mieux enseigner . Schinske & Tanner (2014) ici
  • Les conceptions, obstacles qui conduisent les élèves à ces erreurs classiques et qui se répètent chaque année : Betz, et al. (2019 ici
  • L’importance sous-estimée de ce qu’on dit à coté du contenu disciplinaire: Harrison & Tanner (2018) ici

Conférence #1 Lundi 27 mars dans le cadre de LS2 et des colloques communs UZH/ETH sur la recherche en enseignement et apprentissage

Talk Matters : Investigating the nature of non-content classroom language – instructor talk – that may mediate student inclusion, engagement, and learning

Comment la nature du discours non-contenu disciplinaire de l’enseignant-e en classe peut favoriser l’inclusion, l’engagement et l’apprentissage des élèves.
Selon le langage qu’ils utilisent, les enseignant-e-s créent un environnements en classe qui impacte la motivation ou la résistance à l’apprentissage, le sentiment d’appartenance et l’auto-efficacité.
Cependant, malgré l’importance cruciale du discours de l’ enseignant-e pour le vécu de l’élève, peu exploré ce que les enseignant-e disent dans salles de cours du premier cycle qui ne concernent pas le contenu. Nous avons systématiquement recherché dans le discours de l’ enseignant-e ce qui n’est pas directement liée au contenu et l’avons définie comme « Instructor Talk ». Des données seront présentées sur la nature et la prévalence de ce Instructor Talk à partir de des dizaines de cours de biologie, et des cadres théoriques émergents seront partagés qui permettent de l’étudier – pour les chercheurs et professionnels du développement professionnel. Les résultats suggèrent que le discours non-contenu disciplinaire de l’enseignant-e peut être une variable sous-estimée influençant l’inclusivité en classe et l’apprentissage des élèves. Traduction JTS

Heure et lieu : 16h15-17h45, Université de Zurich, Rämistrasse 71, 8006 Zürich, salle KOL-G-209.
Également via Zoom (ID de réunion : 697 3719 1796, code d’accès : 434637)
Des questions? contacter sara.petchey@uzh.ch


Conférence #2 Jeudi 30 mars 12.15-13.00, Université de Zurich, Campus Irchel, Winterthurerstrasse 190, 8057 Zurich, Amphithéâtre 03-G-95 (Aide à la navigation du campus à https://www.plaene.uzh.ch/campus/I)

Sciences de la vie Suisse LS2 , le Département UZH de biologie évolutive et Environmental Studies, et l’UZH Institute of Education vous invitent chaleureusement à un conférence publique invitée : Prof. Dr. Kimberly D. Tanner, San Francisco State University, Department of Biology, Directeur du « Laboratoire de partenariat et d’évaluation de l’enseignement des sciences » (SEPAL)


Explorer sur les différences dans la façon dont les novices et les experts en biologie
comprennent le monde naturel
- Tri des cartes, super-héros et intuitif
Raisonnement

Comment les experts structurent-ils leur réflexion sur les concepts de leur discipline ?

En quoi est-ce différent de la façon dont les nouveaux venus dans le domaine, les novices, abordent ces mêmes idées ?
Dans quelle mesure les étudiants organisent-ils leurs connaissances disciplinaires autour de versus traits profonds de la discipline ?

Comment les modes de connaissance intuitifs peuvent-ils sous-tendre idées fausses courantes adoptées par les novices en biologie ?

Dans ce séminaire interactif, La Dr Kimberly Tanner engagera le public à explorer le raisonnement par la biologie novices et experts, s’appuyant sur ses propres recherches qui intègrent des méthodologies de l’enseignement des sciences et de la psychologie cognitive. traduction JTS


Investigating Differences in How Biological Novices and Experts Understand the Natural World – Card Sorting, Superheroes, and Intuitive Reasoning

How do experts structure their thinking about the concepts in their discipline?

How is this different from the way those new to the field, novices, approach these same ideas?
To what extent do students organize their disciplinary knowledge around surface versus deep features of the discipline?
How might intuitive ways of knowing underlie common misconceptions embraced by biological novices?

In this interactive seminar, Dr. Kimberly Tanner will engage the audience in exploring reasoning by biological novices and experts, drawing upon her own research that integrates methodologies from science education and cognitive psychology.

Pour plus de détails sur la série de séminaires invités, veuillez consulter https://www.ieu.uzh.ch/seminars/full_seminar_list.php?seminar=BEEES. Autre questions? – contacter sara.petchey@uzh.ch
D’autres ateliers (probablement les 28 et 29 mars) très interactifs et le nombre de participants sera donc limité.

Si vous souhaitez recevoir plus d’informations sur les ateliers, au fur et à mesure disponibles, merci de vous inscrire ici : https://www.picard.ch/sign-up

Références:

  • Betz, N., Leffers, J. S., Thor, E. E. D., Fux, M., de Nesnera, K., Tanner, K. D., & Coley, J. D. (2019). Cognitive Construal-Consistent Instructor Language in the Undergraduate Biology Classroom. CBE—Life Sciences Education, 18(4), ar63. https://doi.org/10.1187/cbe.19-04-0076
  • Harrison, C., & Tanner, K. D. (2018). Language Matters : Considering Microaggressions in Science. CBE—Life Sciences Education, 17(1), fe4. https://doi.org/10.1187/cbe.18-01-0011
  • Schinske, J., & Tanner, K. (2014). Teaching More by Grading Less (or Differently). CBE-Life Sciences Education, 13(2), 159‑166. https://doi.org/10.1187/cbe.CBE-14-03-0054
  • Tanner, K. D. (2009). Talking to Learn : Why Biology Students Should Be Talking in Classrooms and How to Make It Happen. CBE Life Sci Educ, 8(2), 89‑94. https://doi.org/10.1187/cbe.09-03-0021

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07/03/2023 09:23
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Brûler un codon stop permet la vie de certains organismes et pourrait guérir certaines mucoviscidoses

Quand une transgression du code permet la vie et guérit peut-être de la mucoviscidose

Code Génétique
Dans nos ouvrages de référence le code génétique est présenté comme universel, et les 3 codons UAA, UAG,UGA comme « Stop », signifiant la fin de la traduction. Dans le vivant il y a toujours des exceptions,  et plusieurs organismes – surtout des génomes mitochondriaux et bactériens – fonctionnent avec un code génétique quelque peu différent. Un trypanosomatide (Blastocrithidia nonstop sp. nov), avait été prédit in silico pour réaffecter les trois codons d’arrêt en tant que codons sens. Récemment, Kachale,&.al.(2023) ici ont réussi à montrer comment chez ce protistes le codon stop UGA était réaffecté au glutamate. Ils montrent que le gène de cet ARNt, modifié, conduit à un raccourcissement de la tige de l’anticodon (AS) de l’ARNtTrp (cf. figure 2) et une modification du facteur de libération (eRF1). Jump-To-Science : donner envie d'acceder aux articles plutot que vulgariser encourage le lecteur à aller vérifier dans l’article d’origine :ici

Stops making sense
Fig 1: il vaut la peine de lire en détail la page de titre [img]. Source :Nature, Cover, (2023) Kelly Krause/Nature; Cover concept: Leoš Shivaya Valášek

La page joue sur les mots : Stops making sense est intraduisible directement. La phrase signifie à la fois « des stops qui fond du sens » et « cesser d’avoir du sens ».
D’où la traduction très libre dans le titre de JTS : Brûler un codon stop permet la vie de certains organismes

Lorsque les gènes sont lus par les ribosomes, les codons d’arrêt agissent comme ponctuation, indiquant au ribosome quand arrêter la synthèse des protéines. Mais chez certains protozoaires, les séquences de bases qui composent les codons d’arrêt peuvent également coder des acides aminés, selon l’endroit où le codon apparaît dans l’ARN messager. Kachale,(2023) et ses collègues révèlent comment ces organismes reconnaissent quand les codons doivent être lus comme un codon et quand ils sont un ordre d’arrêt. Les chercheurs se sont concentrés sur un parasite unicellulaire précédemment non décrit appelé Blastocrithidia nonstop. Ils ont découvert qu’il présentait des changements fondamentaux associés aux molécules d’ARN de transfert qui permettent au ribosome de lire les codons d’arrêt en tant qu’acides aminés et de produire ainsi des protéines de pleine longueur. Traduction de (Kachale,&.al.,2023) Jump-To-Science : donner envie d'accéder aux articles plutot que vulgariser encourage le lecteur à aller vérifier dans l’article d’origine :  ici

Fig 2: b)Structures secondaires schématiques pour tRNAsGlu reconnaissant tous les codons du glutamate.  [img]. Source :Kachale,&.al., (2023)

« Le code génétique standard contient 64 codons, dont 61 codent pour des acides aminés et trois définissent des codons stop, signifiant la fin de la traduction. À ce jour, au moins 30 altérations différentes du code génétique sont connues, dont la plupart sont confinées aux génomes mitochondrial et bactérien. [Parfois c'est le codon stop qui est réaffecté à un acide aminé…] Les organismes où l’on trouve des réaffectations de codons stop sont très divers et les plus fréquents sont sont parmi les ciliés où l’on trouve plusieurs codes génétiques alternatifs. « Traduction de (Kachale,&.al.,2023) Jump-To-Science : donner envie d'accéder aux
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Un cas classique de maladie génétique à l’école : un espoir de traitement assez étonnant.

JTS propose à ses lecteurs un autre article (Leroy, et al. (2023) ici où un extrait de champignon outrepasse un codon stop résultant d’une mutation non-sens (delF508) bien avant la fin du gène, et il n’y a pas de protéine CFTR. Cela ouvre l’espoir de guérir la forme la plus fréquente (70%–80% des cas) de Mucoviscidose.  Selon les auteurs ça ne semble pas avoir d’effets toxiques, du moins à ce stade des recherches.  Jump-To-Science : donner envie d'acceder aux articles plutot que vulgariser ici

Fig 3: a)Phylogénie de Blastocrithidia-nonstop, d) les codons reaffectés Blastocrithidia-nonstop.  [img]. Source :Kachale,&.al., (2023)

« Les protistes kinétoplastidés tels que les trypanosomes, les leishmanies et les phytomonades sont responsables de maladies des insectes, des plantes et des vertébrés, y compris les humains[…] Ici, nous avons identifié un mécanisme moléculaire jusqu’alors inconnu de la réaffectation de l’UGA chez B. nonstop sp. nov. Il combine un raccourcissement de la tige de l’anticodon (AS) de l’ARNtTrp avec une altération spécifique du facteur de libération eucaryote 1 (eRF1), conduisant à la robustesse de cette réaffectation, un prérequis facilitant probablement cette réaffectation (r)évolutionnaire. »
Traduction de (Kachale,&.al.,2023)
Jump-To-Science : donner envie d'accéder
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La mucoviscidose…?

« Malgré de récentes avancées thérapeutiques, les personnes atteintes de mucoviscidose — une naissance sur 2500 en Europe — ont une espérance de vie qui ne dépasse pas 46 ans et une qualité de vie très impactée. La maladie est due à une ou plusieurs mutations du gène CFTR, qui affecte le bon fonctionnement d’une barrière protectrice essentielle. «   UNIGE,Communiqués de presse, (2022, mai 24) Jump-To-Science : donner envie
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Une transgression du code guérit peut-être de la mucoviscidose

La mucoviscidose (Cystic Fibrosis en anglais) est la maladie rare la plus fréquente (sic), avec environ 1 cas pour 3 000 naissances en Europe et aux États-Unis. Cette pathologie autosomique récessive est liée à un dysfonctionnement ou à l’absence de la protéine (CFTR), un canal transportant les ions chlorure du milieu intracellulaire vers le milieu extracellulaire. Cette protéine membranaire est principalement exprimée par les cellules épithéliales et régule la production de mucus. Environ 2 000 mutations ont été identifiées dans la mucoviscidose, y compris delF508 dans près de 70 à 80 % des cas de mucoviscidose (www.orpha.net). Heureusement, pour cette mutation en particulier, des traitements existent. […]Mais environ 10 % des patients atteints de mucoviscidose sont porteurs de mutations qui entraînent des mutations non-sens résultant en l’absence de protéine CFTR et qui ne répondent pas à ces traitements. […] Plus préciséement, la présence d’une mutation non-sens entraîne de faibles niveaux d’expression de l’ARNm mutant, en raison du nonsense-mediated mRNA decay(NMD), un mécanisme de surveillance de l’ARNm qui dégrade les ARNm avec un codon de terminaison prématuré (PTC). Traduction de Leroy, et al.  (2023) Jump-To-Science : donner envie d'accéder aux articles
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En explorant de très nombreuses molécules à la recherche d’effets cliniques possibles, Leroy, et al. (2023) ici ont repéré la 2,6-diaminopurine (DAP). Elle « a été purifiée à partir du champignon Lepista flaccida. DAP masque la mutation non-sens et efface ses conséquences, ce qui permet de restaurer une protéine à la bonne taille et fonctionnelle, en tout cas dans les modèles que nous avons testés », explique Fabrice Lejeune de l’INSERM, un des auteurs de l’étude au micro de Sarah Dirren CQFD (2023)  Jump-To-Science : donner envie d'accéder aux articles plutot que vulgariser encourage le lecteur à aller vérifier dans l’émission d’origine :  ici

La molécule DAP a été testée chez des souris, sur le gène CFTR responsable de la mucoviscidose: « On a obtenu une restauration fonctionnelle de ce canal CFTR en donnant à ces souris, tous les jours, oralement, la DAP. On l’a aussi testée sur des cellules de patients atteints de mucoviscidose et sur des organoïdes, soit des cellules qui s’assemblent pour mimer les caractéristiques d’un organe. Et, chaque fois, nous avons obtenu une restauration de l’expression du canal CFTR, mais aussi une restauration fonctionnelle de celui-ci », souligne Fabrice Lejeune. In  Dirren, Sarah CQFD (2023)  Jump-To-Science : donner envie d'accéder aux articles plutot que vulgariser encourage le lecteur à aller vérifier dans l’émission d’origine :  ici

« Dans cette étude, nous montrons que la DAP peut corriger une mutation non-sens du gène CFTR in vivo dans un nouveau modèle de souris à mucoviscidose, in utero, et par l’allaitement, grâce notamment à des propriétés pharmacocinétiques adéquates. La DAP s’avère très stable dans le plasma et est distribuée dans tout l’organisme. La capacité de la DAP à corriger diverses mutations non-sens UGA endogènes du gène CFTR et à restaurer sa fonction chez la souris, dans les organoïdes dérivés de cellules murines ou de patients, et dans les cellules de patients atteints de mucoviscidose révèle le potentiel de telles molécules stimulant la lecture dans développer une approche thérapeutique. Le fait que la correction par DAP de certaines mutations non-sens atteigne un niveau cliniquement pertinent, à en juger par des études antérieures, rend l’utilisation de ce composé d’autant plus attractive. »Traduction de Leroy, et al. (2023) Jump-To-Science : donner envie d'accéder aux articles plutot que vulgariser encourage le lecteur à aller vérifier dans l’article d’origine : ici

CFTR - forme normale - imprimée en 3d à partir
                    de 5uak sur PDB

Des activités?


Une section « Outlook »  sur la mucoviscidose dans Nature

Nature, Outlook (2020

De nouvelles thérapies transforment la mucoviscidose (fibrose kystique), une maladie héréditaire qui provoque de graves accumulation de mucus, d’infection et d’inflammation, en une affection plus gérable avec laquelle les gens peuvent survivre jusqu’à l’âge adulte.

  • Nature, Outlook (2020, juillet 29). Cystic fibrosis. Nature. https://www.nature.com/collections/badbgijdjb

Mucoviscidose: restaurer l’intégrité des voies respiratoires

« La mucoviscidose est une maladie génétique rare aux symptômes souvent très graves. Les malades souffrent notamment d’infections bactériennes chroniques pouvant évoluer vers une insuffisance respiratoire. En cause, des mutations du gène CFTR, dont le rôle est de réguler les mouvements d’eau à travers la membrane cellulaire. La qualité du mucus s’en trouve modifiée et il n’est alors plus capable de capturer les bactéries indésirables et de les expulser. » UNIGE, Communiqués de presse, (2022, mai 24) Jump-To-Science : donner envie d’accéder aux articles plutôt que vulgariser encourage le lecteur à aller vérifier dans l’article d’origine : ici
Une équipe du professeur Chanson à l’UNIGE révèle récemment  qu’hydrater la surface des voies respiratoires des personnes atteintes de mucoviscidose restaure leur barrière de protection contre les bactéries indésirables. Simonin,& al. (2022)  Jump-To-Science : donner envie d’accéder aux articles plutôt que vulgariser Jump-To-Science : donner envie d'accéder aux articles plutôt que vulgariser encourage le lecteur à aller vérifier dans l’article d’origine : ici.

Références:

  • Dirren, S. (Journaliste). (2023, janvier 30). Un champignon pourrait lutter contre la mucoviscidose, selon une étude. In CQFD, RTS. https://www.rts.ch/info/sciences-tech/medecine/13743516-un-champignon-pourrait-lutter-contre-la-mucoviscidose-selon-une-etude.html
  • Kachale, A., Pavlíková, Z., Nenarokova, A., Roithová, A., Durante, I. M., Miletínová, P., Záhonová, K., Nenarokov, S., Votýpka, J., Horáková, E., Ross, R. L., Yurchenko, V., Beznosková, P., Paris, Z., Valášek, L. S., & Lukeš, J. (2023). Short tRNA anticodon stem and mutant eRF1 allow stop codon reassignment.Nature, 613(7945), Art. 7945. https://doi.org/10.1038/s41586-022-05584-2
  • Leroy, C., Spelier, S., Essonghe, N. C., Poix, V., Kong, R., Gizzi, P., Bourban, C., Amand, S., Bailly, C., Guilbert, R., Hannebique, D., Persoons, P., Arhant, G., Prévotat, A., Reix, P., Hubert, D., Gérardin, M., Chamaillard, M., Prevarskaya, N., … Lejeune, F. (2023). Use of 2,6-diaminopurine as a potent suppressor of UGA premature stop codons in cystic fibrosis. Molecular Therapy, S152500162300014X. https://doi.org/10.1016/j.ymthe.2023.01.014
  • Nature, editor, (2023). Stops making sense. (2023, janvier 24). Nature. Title page comment. https://www.nature.com/nature/volumes/613/issues/7945
  • Nature, Outlook (2020, juillet 29). Cystic fibrosis. Nature. https://www.nature.com/collections/badbgijdjb
  • Simonin, J. L., Luscher, A., Losa, D., Badaoui, M., van Delden, C., Köhler, T., & Chanson, M. (2022). Surface Hydration Protects Cystic Fibrosis Airways from Infection by Restoring Junctional Networks. Cells, 11(9), Art. 9.https://doi.org/10.3390/cells11091587
  • UNIGE,Communiqués de presse, (2022, mai 24). Mucoviscidose : Restaurer l’intégrité des voies respiratoires – https://www.unige.ch/communication/communiques/2022/mucoviscidose-restaurer-lintegrite-des-voies-respiratoires
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Semaine du Cerveau, Perception, conscience, hallucinations, rêves et réalité, mentalisme 13-17 mars UniDufour 19h

Alors que la limite entre vérité, images et vidéos manipulées voire fake news, est de plus en plus difficile à cerner, comprendre les mécanismes du cerveau et la manière dont ils biaisent notre perception devient une question citoyenne. Sans prétendre donner à cette question vaste une réponse simple et vu la fascination qu’exercent les illusions sur nos élèves (et nous ? :-) ,la semaine du cerveau propose cette année des conférences et un spectacle éclairant les illusions de plusieurs angles alléchants :

Perception, conscience, hallucinations, rêves et réalité, mentalisme par un illusionniste.

Il y a aussi des ateliers pour les élèves (voir plus bas)

Télécharger le programme

semainedu cerveau,Lundi 13 au vendredi 17 mars

LUNDI 13 MARS, 19H UniDufour

En quête de sensNotre cerveau doit constamment interpréter les stimulations visuelles et auditives pour construire une image du monde. Comment  notre perception est-elle influencée par nos connaissances et comment les illusions sensorielles contribuent-elles à mieux comprendre le fonctionnement du système nerveux?

Intervenants: Sami El-Boustani (UNIGE) et Jérémy Marozeau (UNIGE)

MARDI 14 MARS, 19H UniDufour La conscience dans tous ses états

Le cerveau peut nous placer dans un état mental différent de l’éveil ordinaire. Quels sont les mécanismes sous-jacents aux expériences mystiques ressenties par certains patients épileptiques et comment la communication entre différentes régions du cerveau se modifie-t-elle dans l’état d’hypnose? Intervenants: Fabienne Picard (HUG) et Patrik Vuilleumier (UNIGE)

MERCREDI 15 MARS, 19H UniDufour Hallucinations

Le phénomène des hallucinations est un symptôme classique en psychiatrie, mais il peut aussi être expérimenté par tout un chacun. À ces hallucinations non volontaires s’ajoutent des approches novatrices utilisant des substances psychédéliques pour traiter des problèmes de santé mentale comme la dépression sévère.
Intervenants: Stefan Kaiser (HUG/UNIGE) et Gabriel Thorens (HUG)

JEUDI 16 MARS, 19H Uni DufourLa réalité dans les rêves et la virtualité

Que ce soit pendant nos rêves ou lors d’expérience de réalité virtuelle, nous avons l’impression de vivre le réel. Comment le cerveau construit-il ces «réalités» et façonne notre expérience consciente de corporalité et de présence dans le monde?

Intervenants: Bruno Herbelin (EPFL) et Sophie Schwartz (UNIGE)

VENDREDI 17 MARS, 19H UniDufour Connexion invisible: un spectacle de mentalisme

Un spectacle de mentalisme de Christophe Ambre clôtura cette édition et sera accompagné d’une discussion sur quelques mécanismes cognitifs utilisés dans les performances des illusionnistes.
Intervenants: Christophe Ambre avec la participation de Dirk Kerzel (UNIGE)

La Semaine internationale du cerveau est organisée chaque année en mars par le Geneva
University Neurocenter.

Des conférences pour le grand public sont proposées chaque soir de la semaine, à 19:00 à Uni Dufour (24 rue du Général-Dufour)

Pour les écoles :

PROGRAMME PORTES OUVERTES 2023

Ateliers de recherche

Les élèves abordent de manière réaliste les différentes étapes de la recherche. Ils tentent de résoudre un problème scientifique en élaborant une expérience et en analysant des données expérimentales avec l’aide d’un chercheur. Une visite de laboratoire est aussi prévue durant l’atelier. Le travail effectué est spécialement conçu pour les élèves des collèges mais utilise de véritables données scientifiques. Veuillez notez que pour
certains ateliers, les élèves devront apporter une calculatrice.
Merci de vous renseigner auprès de la personne responsable des inscriptions.

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De nouvelles offres éducatives pour l’enseignement de la Physique, pour les élèves passionnés, et les profs aussi :-))

A picture containing diagram Description automatically              generatedCERN : Offres éducatives à destination des enseignants et des élèves.

La Genève internationale a la chance d’héberger le CERN, où de brillant-e-s  Physicien-ne-s mènent exploitent des instruments uniques pour vérifier des théories, les affiner et repoussent les limites de notre compréhension des particules et des fondements de la physique.

Visites guidées du CERN pour les écolesCe centre renouvelle et élargit ses efforts vers le public, notamment éducatif, et JTS partage ici avec ses abonnés l’offre magnifique qu’ils proposent déjà https://voisins.cern/fr/schools. Inviter une chercheure ou un chercheur dans sa classe,  assister à des évènements poético-loufoque sur les mathématiques, emmener vos élèves au Globe de la science et de l’innovation, Femmes et filles de science et technologie,…

Retrouvez toutes les offres sur https://voisins.cern/fr/schools

Alors que le monde que nous présentent les médias est souvent déprimant ( on sait que c’est cela qui fait de l’audience, du buzz,… cf p. ex. (cf.(Vosoughi,et al. 2018) ici,  JTS, 22V19, 19III22, 14VI22,  ), ces offres sont une piste de plus pour ajouter un peu de pétillance et d’ouverture dans les yeux de certains élèves, … Jump-To-Science : donner envie d'accéder aux articles              plutot que vulgariser pour vous abonner

Description : Macintosh                HD:Users:etudiant01:Desktop:Esma:5 - LOGOS_Departements:3D                - LOGO CERN:01_Anim logo expand higgs SC_SAVER                (00150)_1.jpg

Offres éducatives à destination des enseignants et des élèves

Hiver 2023 | 23.01.2023 Retrouvez toutes les offres sur https://voisins.cern/fr/schools



mad mathsMAD MATHS: Conférence poético-loufoque sur les mathématiques
De Kevin Lapin et Olivier Faliez, avec Sophie Leclercq et Garance Legrou

Jeudi 23 mars 2023

14h00-15h15 | Réservé aux scolaires

20h00-21h15 | Ouvert à tous

CERN – Globe de la science et de l’innovation

Informations et inscription sur https://indico.cern.ch/e/mad_maths_2023

Présenté sous la forme d’un cours de mathématiques, « Mad Maths » est un spectacle décalé et loufoque mené par deux professeures douces et dingues. Poussant à l’extrême les mathématiques, elles en font naître l’absurde, l’humour, la poésie…

Ce spectacle parvient à réunir adultes et adolescents, profs de maths et cancres, traumatisés des chiffres et fanatiques des équations autour de cette science à la douloureuse réputation.

Forte de son succès, la pièce a été jouée plus de 500 fois, s’adaptant aux publics les plus variés, et rencontre une reconnaissance importante dans les milieux scolaires.

Spectacle en français | Durée 1h10 | Dès 13 ans
Gratuit – Inscription obligatoire (places strictement limitées)

Masterclasses internationalesmastercalls

Mars 2023 | 09h00 – 17h00
CERN – Globe de la science et de l’innovation

Informations et inscription à education.locale@cern.ch

Les chercheurs et chercheuses du CERN vous proposent d’accueillir vos élèves au Globe de la science et de l’innovation pour une journée d’initiation à la physique des particules. Venez étudier concrètement, et avec le soutien de scientifiques, des traces de particules observées dans les détecteurs du CERN. En fin de journée, les élèves partageront lors d’une vidéoconférence (en anglais) leurs résultats avec d’autres instituts dans le monde entier participant au programme le même jour.

Les Masterclasses sont destinées aux classes avec option scientifique de Première et Terminale des lycées français ou de 3e et 4e des collèges suisses.

Calendrier 2023 :

  • · Lundi 27 mars
  • · Mardi 28 mars ***Complet***
  • · Jeudi 30 mars ***Complet***
  • · Vendredi 31 mars ***Complet***

Conditions et procédure d’inscription :

Pour vous inscrire le lundi 27 mars 2023, écrivez-nous à education.locale@cern.ch en fournissant les informations suivantes :

  • · Nom de l’établissement
  • · Niveau de la classe (Première, Terminale, 3e collège, 4e collège)
  • · Âges minimum et maximum des élèves (min. 16 ans)
  • · Nombre de participants (26 maximum, accompagnants inclus)
  • o Nombre d’élèves
  • o Nombre d’adultes accompagnants
  • · Langue de préférence (français, anglais ou autres langues selon disponibilités) – notez que la vidéoconférence de fin de journée est systématiquement en anglais

Événement en français ou en anglais (autres langues selon disponibilités) | Durée 1 journée | Dès 16 ans
Gratuit
Inscription obligatoire sur la base du premier arrivé – premier inscrit (places strictement limitées)

Note : le CERN organise également des « Particle Therapy MasterClasses » s’adressant aux élèves du secondaire. Ces journées d’ateliers ont pour but de démontrer les applications directes des sciences fondamentales, en particulier la physique, au bénéfice de la société, en se concentrant sur le traitement des tumeurs cancéreuses avec des particules chargées. Le programme comprend des présentations, des visites d’expériences, des séances pratiques et une vidéoconférence commune de tous les participants, animée par des spécialistes, pour conclure la journée. Cet événement est dispensé en personne, en français ou en anglais. Plusieurs dates sont proposées en mars et février 2023. Plus d’informations dans le document (en anglais) ci-joint. Pour tout renseignement complémentaire et pour vous inscrire, merci de contacter yiota.foka@cern.ch.

Le CERN dévoile son projet de Portail de la science |            CERNVisites guidées et ouverture du Portail de la science du CERN

Toute l’année | Horaires sur le site internet  Au CERN

Informations et inscription sur https://visit.cern/fr

*** Réservez en février votre sortie scolaire pour septembre 2023 au Portail de la science ! ***

Après une courte introduction sur le Laboratoire, découvrez deux sites d’expérience ou de technologie en compagnie des guides officiels du CERN !

Pour des raisons de sécurité, seuls les enfants âgés de 12 ans et plus peuvent accéder à la majorité des sites du CERN. Cependant, certains sites sont accessibles dès 8 ans. La présence d’un accompagnant adulte par groupe de douze élèves mineurs est requise.

En complément de votre visite guidée, découvrez le Portail de la science du CERN ! Conçu par Renzo Piano, architecte de renommée mondiale, ce nouveau centre d’accueil des visiteurs ouvrira au public dans l’été 2023. Situé à côté du Globe de la science et de l’innovation, il hébergera de nouvelles expositions, des laboratoires éducatifs proposant des expériences interactives, un amphithéâtre de 900 places, une boutique et un restaurant. Les activités, disponibles sur réservation, s’adresseront aux élèves dès l’école primaire. Les inscriptions pour les activités du Portail de la science ouvriront dès février pour septembre 2023.

Visites en français, English, Italiano, Deutsch, Español (autres langues sous réserve de disponibilité) | Durée 2-3 heures | Dès 8 ans
Gratuit
Inscription obligatoire (réservation possible et conseillée 9 mois à l’avance)

Drole de physiqueShows scientifiques

Plusieurs dates par mois
CERN – Globe de la science et de l’innovation

Informations et inscription sur https://voisins.cern/fr/upcoming_events

Venez vous émerveiller devant des expériences simples et amusantes, qui semblent souvent presque magiques ! Au programme, plusieurs shows sont proposés pour découvrir les différents états de la matière, partir à la recherche de l’invisible ou encore étudier des données !

Comment casser un tube en caoutchouc avec un marteau ? De quelle particule s’agissait-il en fonction des traces laissées ? Que tirer des données telles que le signal dans un détecteur ? … des questions auxquelles les scientifiques répondront devant vous !

Événement en français ou en anglais (selon les dates) | Durée 45 minutes | Dès 6 ou 12 ans (selon les shows)

Gratuit – Inscription recommandée



Autres activités disponibles

- Visites de scientifiques du CERN dans les classes | Toute l’année | Dans vos classes ou en visioconférence | Dès 8 ans
Invitez un chercheur ou une chercheuse du CERN à donner une conférence sur son métier directement dans votre classe !

- Visites et conférences virtuelles sur le CERN | Toute l’année | En visioconférence | Recommandé dès 16 ans
Le CERN offre aux enseignants et à leurs élèves la possibilité de participer en direct, depuis chez eux ou depuis la salle de classe, à une visioconférence sur le Laboratoire, donnée par un scientifique du CERN.

- Activités en classe avec support en ligne | Toute l’année | En visioconférence | Dès 16 ans
Notre catalogue d’activités propose des idées pour introduire la physique des particules dans votre classe de manière pratique et ludique. Notre équipe de tuteurs du CERN peut offrir un support virtuel en visioconférence pour ces activités en classe.



Événements à venir – A vos agendas !

Les informations sur les événements à venir seront disponibles sur https://voisins.cern/fr/upcoming_events au fur et à mesure de l’ouverture des inscriptions.

- Devoxx4Kids @CERN | Samedi 11 mars 2023 | CERN – Globe de la science et de l’innovation
Devoxx4Kids, c’est LA conférence réservée aux geeks en herbe : l’occasion pour les enfants de 4 à 15 ans de découvrir de manière ludique la programmation, la robotique ou encore l’électronique avec des outils adaptés à leur âge. Ouverture des inscriptions le 13 février 2023.

- Django Girls Geneva | Vendredi 21 et Samedi 22 avril 2023 | CERN – IdeaSquare
Cet atelier de programmation pour les femmes dès 15 ans aura lieu le vendredi 21 avril au soir et le samedi 22 avril 2023 toute la journée. Coachées par des tutrices et tuteurs du CERN, les participantes apprendront à créer un blog et à le déployer sur internet.

Références:


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« Stories » et BD-sur les protéines, illustrations schématiques SwissBioPics

SwissProt Protein Spotlight (ISSN 1424-4721) est une revue mensuelle rédigée par l’équipe Swiss-Prot du SIB Swiss Institute of Bioinformatics.Les articles Spotlight  décrivent une protéine spécifique ou une famille de protéines sur un ton informel.
Elles sont passionnantes et peuvent donner de la vie à un cours où ces protéines apparaissent

Publications Spotlight récentes

Elles sont en anglais mais les traducteurs automatiques font un travail acceptable pour les textes scientifiques

De plus ils publient des petites BD sur des protéines spécifiques

Elles sont marrantes et peuvent illustrer et rendre plus vivantes un cours où ces protéines apparaissent

https://www.proteinspotlight.org/comics/

http://tecfa.unige.ch/perso/lombardf/projets/jump-to-science/bd-spotlight.jpg

En français? : Cliquer sur une vignette et un lien apparaîtra pour la version française.

D’autres histoires de molécules

SwissBiopics : des images de cellules et d’organelles

https://www.swissbiopics.org/

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Une bactérie qui n’est pas un microbe !?

Une définition …définitive ou un modèle à transposer ?

Une bactérie qui fait plus d’un cm – pas franchement microscopique donc ! – qui a des dizaines de milliers de génomes enveloppés avec des ribosomes dans une petite membrane qui s’appelle en anglais pepin

De quoi contrarier un enseignement déjà bien difficile… Et compliquer la transposition en classe où l’on aime bien des affirmations claires et définitives, faciles à tester et à inclure dans des exercices ou activités, et socialement reconnues (les parents et les collègues reconnaissent ces objets d’enseignement classiques), comme Chevallard (1991) l’a montré.
Mais cela pourrait plaire à ceux qui cherchent à mettre en évidence les limites des définitions, que ce soient des élèves au tempérament frondeur, ou des enseignants que l’exception fascine.

Très pertinent à l’enseignement d’une science qui avance, qui argumente, qui discute les limites de ses modèles sans les rejeter au premier contre-exemple.

C’est aussi un joli exemple qui rassurera les défenseurs de la biologie naturaliste : on publie encore sur la base de la découverte d’une nouvelle espèce… mais le coeur de l’article est la discussion des mécanismes sous-jacents, pas une simple description ajouteront d’autres :-) ).  Joli débat en salle des maîtres de bio ?

Cette publication très synthétique pourra donner aux lecteurs de JTS de bonnes  bases pour discuter comment des phénomènes tels que la diffusion limitent la taille des cellules (bactériennes ici mais en général aussi) et par quelles structures ou mécanismes ces organismes les contournent.

Une synthèse qui pose bien les problèmes de taille des cellules et les mécanismes qui permettent de les résoudre.

Dans Science du 23 Juin 2022 (Levin,2022) ici, elle-même chercheure dans le domaine, nous offre une synthèse sur les enjeux et les mécanisme que la taille des très grandes bactéries posent. Partant d’une publication récente, elle écrit que «  Volland et al. (2022) publient l’identification d’une bactérie qui est ​​visible à l’œil nu.

Entre ∼0,4 et 3 µm3 de volume, la bactérie typique n’est visible qu’avec un microscope puissant. Selon la définition de la plupart des manuels, « un microbe est un organisme microscopique » . Les bactéries seraient donc par définition microbiennes, sauf quand elle ne le sont pas. En effet,Thiomargarita magnifica, d’une longueur de près de 1 cm, vit accrochée aux feuilles enfouies dans les eaux sulfureuses des forêts de mangroves de l’archipel de la Guadeloupe. « 
Traduction de Levin (2022) Jump-To-Science : donner envie d'accéder aux articles
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Thiomargarita

Fig 1: Thiomargarita magnifica La grande vacuole de Thiomargarita magnifica est probablement remplie de nitrate et la fine couche de cytoplasme contient des granules de soufre, qui sont impliqués dans le métabolisme. Les synthases d’adénosine triphosphate (ATP) se localisent dans le réseau membranaire intracytoplasmique, augmentant fonctionnellement la surface disponible pour générer de l’ATP. Les «pépins» sont également intégrées dans le cytoplasme. Ces vésicules liées à la membrane sont le site de synthèse de l’ARN et des protéines et sont également observées dans les cellules filles qui bourgeonnent à partir de l’extrémité du filament.  [img]. Source : KELLIE HOLOSKI/SCIENCE Volland et al (2022).

Toujours selon (Levin,2022), ici, « cette découverte s’ajoute au groupe des grandes bactéries soufrées (LSB) et aide à comprendre les facteurs qui limitent la taille des cellules. Lorsque les cellules sont petites, le volume cellulaire est suffisant pour contenir le matériel génétique et la diffusion permet d’effectuer la biosynthèse de base pour la croissance et la prolifération. Pour les grandes cellules, la diffusion des molécules est probablement un défi majeur (Koch, 1996) (ici). Les petites molécules prennent une heure pour se déplacer de 1 mm par diffusion, ce qui rend l’acquisition des nutriments, la diffusion des signaux et l’élimination des déchets extrêmement difficiles à de grands volumes cytoplasmiques (Schulz,& Jorgensen, 2001) (ici). Le problème de taille n’est pas sans solution. Les cellules eucaryotes varient largement en taille, avec des volumes compris entre ∼1 et 1000 µm3. Pour les grandes cellules eucaryotes, le problème de la diffusion est résolu de multiples façons : des organelles spécialisées compartimentent les fonctions essentielles, notamment la transcription, la synthèse de l’adénosine triphosphate (ATP) et la sécrétion ; et les systèmes de transport déplacent efficacement les nutriments, les éléments constitutifs cellulaires et les déchets vers le bon endroit. Les bactéries ont également résolu le problème de la taille (Levin, & Angert, 2015) (ici).
Vivant dans un environnement riche en soufre,T. magnifica oxyde le sulfure d’hydrogène et réduit le nitrate ; le nitrate est susceptible d’être stocké dans une grande vacuole qui représente environ 75 % du volume cellulaire total. À cet égard, T. magnifica n’est pas sans rappeler d’autres
LSB plus petits, en particulier Thiomargarita namibiensis (Schulz,et al. 1999) (ici). En tant que précédent détenteur du record pour les grandes bactéries (diamètre moyen ∼750 µm), 98 % du volume d’une cellule de T. namibiensis est occupé par une grande vacuole contenant du nitrate. »
Traduction de Levin (2022) Jump-To-Science : donner envie d'accéder aux articles
              plutot que vulgariser encourage le lecteur à aller vérifier dans l’article d’origine : ici
« Comment T. magnifica et d’autres bactéries géantes résolvent-elles le problème de diffusion ? La présence de la vacuole de nitrate dans les LSB est une partie de la réponse. Pressée contre l’enveloppe cellulaire par la vacuole, la couche cytoplasmique de T. magnifica n’a qu’environ 2 à 3 µm d’épaisseur, facilitant la diffusion et le transport des nutriments et d’autres molécules dans la cellule et l’exportation des déchets. En plus des granules de soufre nécessaires à la respiration, le cytoplasme contient un réseau complexe de membranes. La F1F0 ATP synthase, qui est responsable de la production d’ATP à partir d’un gradient de protons, se localise sur ce réseau, suggérant un autre mécanisme par lequel T. magnifica surmonte les défis associés à un rapport surface/volume inférieur. La polyploïdie est également importante pour surmonter les limites de diffusion (Levin, & Angert, 2015) (ici). Les génomes distribués permettent une transcription et une traduction localisées, éliminant ainsi le besoin de transporter des protéines sur de grandes distances pour répondre aux besoins biosynthétiques de base. Les grandes cellules métaboliquement actives sont généralement polyploïdes. Les glandes salivaires de Drosophila melanogaster contiennent des centaines de copies chromosomiques, tout comme certaines cellules végétales spécialisées. […]. On estime que T. magnifica contient environ 40 000 copies de son génome. Cependant, T. magnifica pousse la polyploïdie un peu plus loin que les autres LSB, emballant soigneusement son génome, ou peut-être ses génomes, dans des vésicules liées à la membrane réparties dans tout le cytoplasme. Ces compartiments (appelés pepins) contiennent non seulement de l’ADN mais aussi des ribosomes (voir la figure1). Avec des données indiquant qu’elles sont un site principal de synthèse des protéines, leur structure suggère que les pépines fonctionnent presque comme des organismes autonomes au sein de la plus grande cellule, effectuant une transcription et une traduction simultanées, comme cela est courant chez les bactéries. Réaffirmant l’importance des pépins dans le cycle de vie de T. magnifica, Volland et al. (2022) les ont également observés dans les cellules filles qui bourgeonnent à partir des extrémités de longs filaments, dans ce que les auteurs pensent être une forme de reproduction. Un métabolisme lent semble être une adaptation supplémentaire à la grande taille de T. magnifica. Les auteurs prédisent que T. magnifica nécessitera jusqu’à 2 semaines pour produire des cellules filles. L’étiquetage indique la présence de « points chauds » pour la synthèse des protéines à proximité des sites de constriction au niveau des pôles cellulaires, ce qui suggère un mécanisme pour diriger l’activité vers les sites de croissance et de différenciation. »
Traduction de Levin (2022) Jump-To-Science : donner envie d'accéder aux
                articles plutot que vulgariser encourage le lecteur à aller vérifier dans l’article d’origine : ici
« Alors que des biofilms (communautés bactériennes) se forment sur toute surface suffisamment grande pour supporter un microbe, la surface de T. magnifica est remarquablement vierge, malgré leur taille énorme. Alors que plus de 625 000 Escherichia coli pourraient tenir à la surface d’une seule cellule de T. magnifica, la microscopie électronique à balayage indique que leur surface est dépourvue de bactéries épibiotiques.
Les grappes de gènes biosynthétiques, dont beaucoup codent pour des synthases de peptides non ribosomiques et des synthases de polycétides, représentent environ 25 % du grand génome de 12 Mb de T. magnifica. Cette distribution rappelle les grappes de gènes biosynthétiques dans le génome des actinomycètes, qui sont une source majeure d’antibiotiques et de précurseurs d’antibiotiques. Ces grappes de gènes biosynthétiques – et en particulier leurs produits – fournissent une explication probable du manque d’organismes associés à la surface.
Comment une si grande bactérie régule la biosynthèse dans des régions subcellulaires spécifiques pour coordonner la croissance et le développement est un mystère. Les mécanismes qui contrôlent l’importation de métabolites et l’exportation de déchets, ainsi que les réponses au stress environnemental, restent opaques. Pour éclairer ces aspects et d’autres de la biologie de T. magnifica, il faudra développer des méthodes pour le cultiver en culture, ce qui n’a été réalisé que pour une petite fraction des espèces bactériennes en raison d’exigences de croissance fastidieuses et souvent insaisissables. Pourquoi ces organismes doivent être si gros est un autre problème tout aussi intrigant, bien que difficile. La question de savoir si T. magnifica représente la limite supérieure de la taille des cellules bactériennes est de nature plus philosophique. Cela semble peu probable et, comme l’a montré l’étude de Volland et al. (2022) illustre, les bactéries sont adaptables à l’infini et toujours surprenantes – et ne doivent jamais être sous-estimées. »
Traduction de Levin (2022) Jump-To-Science : donner envie d'accéder aux
                articles plutot que vulgariser encourage le lecteur à aller vérifier dans l’article d’origine : ici

Références:

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Voeux 23 – Les plus belles images de science 2022, selon Nature

La revue Nature propose une collection des plus belles photos de science de 2022 (Stoye & Gaind, 2022)..
En voici un échantillon réduit, comme un apéritif pour vous donner envie…

Pour les admirer au complet : The best science images of 2022

Les voeux de Jump-to-Science à ses lecteurs pour 2023  :

Que les recherches que JTS vous encourage à aller voir nourrissent votre curiosité, et stimulent votre esprit critique pour dépasser le sensationnalisme (p. ex. « sur la base de quoi ils disent cela … Allons voir les méthodes qui permettront d’en comprendre la portée « ) Jump-To-Science : donner envie d'accéder aux articles                plutot que vulgariser aller vérifier dans l’article d’origine.

Que la section discussion par les auteurs vous aide à nourrir la discussion avec les élèves; cette exigence de tenter la réfutation (Popper, 1973) des affirmations avant de les accepter : au coeur de la pensée critique en science…
Est-ce qu’on le fait assez en  classe ? (P. ex. « Dans quelle mesure peut-on écarter les autres explications ? (rule out alternative explantions) « ) , voyons sur quoi reposent les autres explications que celle qui me plait !)

  • Voir par exemple l’activité discutant les causes possibles de la similitude entre une séquence HIV et le SARS-CoV2 développée par Marie-Claude Blatter du SIB ici p. 77

Bien sûr que les chercheure-s  sont plus enclin-e-s a trouver leurs propres arguments plus convaincants que ceux des autres… mais la section discussion d’un article doit au moins évoquer les autres explications et montrer en quoi elles sont moins solides, sinon ça ne sera pas publié dans les grandes revues.

Avec un peu d’ironie, Popper répondait à Lorenz lors du symposium Popper à Vienne. (1963) à propos de l’attachement du chercheur à ses hypothèses

Bien sûr, nous n’aimons pas faire ça, éliminer nos hypothèses! Mais nous préférons encore les éliminer nous-mêmes que les laisser éliminer par d’autres.
(Popper, et al. 1990)

Distinguons la science comme outil de pensée à enseigner et la pratique humaine des scientifiques

Et ce n’est pas parce que des chercheur-e-s sont biaisés, emportés par leur enthousiasme, ou carrément tordus, que nous devrions développer chez nos élèves une pensée scientifique biaisée…
L’école cherche à enseigner le français correct, même si Frédéric Dard a beaucoup publié avec un langage très incorrect. On enseigne l’exactitude en math même si des personnes remarquables commettent des erreurs mathématiques (Edison, par exemple) !
Ce qu’on vise en cours de science n’est pas d’imiter la pratique imparfaite d’êtres imparfaits, mais d’équiper les élèves d’outils intellectuels (compétences) qui aideront nos élèves dans un monde où les fake news ne sont pas près de disparaitre…

Sources

  • Stoye, E., & Gaind, N. (2022). The best science images of 2022. Consulté 10 janvier 2023, à l’adresse https://www.nature.com/immersive/d41586-022-04372-2/index.html
  • Popper, K. R. (1973). La Logique de la découverte scientifique (trad. Par Nicole Thyssen-Rutten et Philippe Devaux). Paris, Payot.
  • Popper, K. R., Lorenz, K., Sexl, R. U., Kreuzer, F., & Etoré, J. (1990). L’avenir est ouvert : Entretien d’Altenberg : textes du symposium Popper à Vienne. 63.
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L’évolution permet de mieux comprendre le cancer – une illustration en classe

Cancer une question délicate en classe

Le cancer touche de nombreux proches de nos élèves et parfois même certains élèves.  C’est une maladie à laquelle est attachée de lourdes angoisses et des craintes, alors que des progrès de la recherche en biosciences ont permis à la médecine d’offrir un pronostic bien plus favorable depuis 40 ans. Cf. fig 1

Fig 1: les progrès que les biosciences offrent à la médecine donnent plus d’espoir actuellement. Source: ligue suisse contre le cancer.

Souvent perçue comme une entité douée d’intention malveillante, sournoise, perfide, (Bynum, 2008), l’apparition et les évolutions de la maladie lors de traitements peuvent être comprises en s’inspirant du modèle de (Hanahan &
Weinberg, 2000) et en la présentant aux élèves comme la chute successive de 6 barrières (souvent appelé les hallmarks de Weinberg
ici) qui nous protègent normalement (Cf. fig. 2) :  1. croissance autonome,  2. insensibilité aux signaux anti-croissance, 3. invasion tissulaire et métastases,  4. potentiel de réplication illimité, 5. angiogenèse soutenue, 6. échappe à l’apoptose.

This           illustration encompasses the six hallmark capabilities           originally proposed in our 2000 perspective. The past decade           has witnessed remarkable progress toward understanding the           mechanistic underpinnings of each hallmark.

Fig 2: Les six barrières qui nous protègent normalement du cancer. Modèle original de Weinberg 2000 [img].Source: Hanahan, D., & Weinberg, R. A. (2011)

Ce modèle a fait date et permis aux chercheurs de progresser dans les traitements. Il permet aussi de discuter le cancer en classe en termes de modifications génétiques
et des effets sur le fonctionnement des cellules.

En utilisant les modèles explicatifs de l’évolution, il a permis aux élèves dans plusieurs classes de comprendre (au sens : être capables d’expliquer et prédire… ) de nombreuses observations (pourquoi le cancer touche plus les personnes âgées, les fumeurs, les porteurs de mutations de gènes réparateurs (BRCA), etc. ) et phénomènes (rechutes, résistances,…) et pourrait aider à dépasser les peurs, et réactions irraisonnées. Selon le public scolaire, on peut utiliser un modèle plus complet car Hanahan & Weinberg (2011) ont élargi leur modèle en 2011 Jump-To-Science : donner envie d'accéder aux articles             plutot que vulgariser encourage le lecteur à aller vérifier dans l’article d’origine :  ici

Le projet LightOfEvolution.org a été créé en décembre 2021. Il donne accès à des histoires d’évolution, à des activités à faire en ligne et/ou en classe, à des données à
analyser manuellement ou à l’aide d’outils bioinformatiques, et à des liens vers les publications scientifiques. JTS en a déjà parlé :

LightOfEvolution.org propose une nouvelle histoire : l’évolution
des populations de cellules cancéreuses

Nous avons mis en ligne aujourd’hui sur notre site LightOfEvolution.org
une nouvelle histoire consacrée à l’évolution des populations de
cellules cancéreuses
. Etudier le cancer en adoptant une vision évolutive permet en effet d’apporter un nouvel éclairage sur la complexité des différents processus en jeu au sein d’une tumeur.

L’évolution des cellules cancéreuses est toutefois difficile à étudier chez les patients. Il n’est pas possible de faire des prélèvements réguliers tout au long de la maladie. La plupart des études prédisent l’évolution des tumeurs à partir de quelques échantillons prélevés ponctuellement et font appel à différents modèles et représentations qui utilisent des notions d’évolution des espèces, d’écologie et de génétique des populations !

Hétérogénéité génétique, compétition pour les nutriments, résistance aux traitements… Evolution linéaire, évolution ramifiée, évolution neutre ou évolution ponctuelle… Mieux comprendre ces processus permet d’avoir un impact sur le
traitement !

Cette nouvelle histoire d’évolution et activité est à découvrir sur : https://lightofevolution.org/cancerevolution/
https://lightofevolution.org/cancerevolution-a-vous-de-jouer/

Le site web LightOfEvolution.org a été créé en décembre 2021. Il donne accès à des histoires d’évolution, à des activités à faire en ligne et/ou en classe, à des
données à analyser manuellement ou à l’aide d’outils bioinformatiques, et à des liens vers les publications scientifiques.

Les autres histoires :

Si vous souhaitez que nous venions animer un atelier dans votre classe
ou avoir plus d’information, n’hésitez pas à me contacter par mail ou
à utiliser la page contact du site : https://lightofevolution.org/contact/#contact

Marie-Claude Blatter PhD, pour l’équipe Light Of Evolution. Swiss-Prot and SIB Outreach  SIB | Swiss Institute of Bioinformatics   1, rue Michel Servet – CH 1211 Geneva 4 t +41 22 379 49 11 www.sib.swisswww.uniprot.org

Références:

  • Bynum, W. F. (2008). History of medicine : A very short
    introduction. Oxford University Press.
  • Hanahan, D., & Weinberg, R. A. (2011). Hallmarks of Cancer :
    The Next Generation. Cell, 144(5), 646‑674. https://doi.org/10.1016/j.cell.2011.02.013
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