Le zéro-carbone, mythe ou réalité? L’aviation face à son avenir
Victime de la crise du coronavirus, le trafic aérien mondial devrait chuter de 66% en 2020, estimait fin octobre l’Association internationale du transport aérien (Iata), et Genève Aéroport n’envisage pas un retour à la normale avant plusieurs années.
Cette crise économique majeure vient relancer la question cruciale de l’enjeu environnemental : la pandémie va-t-elle accélérer ou freiner la réponse de l’aviation au réchauffement climatique ? Le zéro-carbone est-il devenu un mythe ou est-il encore réaliste ?Lire la suite…
E-table ronde avec la participation de:
• Johan Lundgren, CEO d’easyJet
• Lorenzo Stoll, Directeur pour la Suisse romande de SWISS
• André Schneider, Directeur général de Genève Aéroport
• Saraly Andrade de Sá, Economiste de l’environnement à l’ISE, UNIGE
• Martin Beniston, Professeur honoraire à l’UNIGE, climatologue
• Bea Albermann, Déléguée jeunesse suisse auprès de l’OMS
Modération:
Elsa Floret, journaliste Agefi
En ligne sur cette page Jeudi 17 décembre – 12h/13h30
Lien utile : Retrouvez la vidéo et toutes les informations concernant la e-table ronde “Pandémies: comment les aéroports contribuent-ils à la lutte contre la propagation des maladies? »
donnée le 13 octobre 2020 dans le cadre du partenariat entre l’UNIGE et Genève Aéroport à l’occasion des 100 ans de l’aéroport.
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COVID-19: la qualité de l’air influence la pandémie
Les phénomènes dits d’inversion des températures accompagnée de brouillard ou les poussières sahariennes favorisent la présence de particules fines dans l’air. Leur concentration peut aggraver les conséquences du Covid-19.
Les fortes concentrations de particules fines de moins de 2,5 micromètres dans l’atmosphère peuvent moduler, voire amplifier, les vagues de contamination du SARS-CoV-2 et expliquer en partie le profil particulier de la pandémie de Covid-19. C’est ce que suggère une étude publiée le 21 novembre dans la revue Earth Systems and Environment. Les auteurs, Mario Rohrer et Markus Stoffel, collaborateur scientifique et professeur à l’Institut des sciences de l’environnement (Faculté des sciences), ainsi qu’Antoine Flahault, professeur à l’Institut de santé globale (Faculté de médecine), précisent que leurs résultats peuvent justifier d’éventuelles mesures préventives en cas d’augmentation future des concentrations de particules fines. Une telle hausse est généralement favorisée par les inversions de température de l’air, caractérisées par les situations de brouillard, ou par les intrusions de poussières sahariennes.
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Chère collaboratrice, cher collaborateur,
Nous faisons aujourd’hui appel à votre solidarité pour permettre à toutes les étudiantes et tous les étudiants de l’Université de Genève de poursuivre leurs études dans des conditions acceptables, malgré les conséquences ravageuses de la crise sanitaire.
Précarisation financière suite à une perte d’emploi, difficultés psychologiques, dégradation des conditions d’études liées au passage à l’enseignement à distance: la crise du coronavirus a durement frappé nombre de nos étudiantes et étudiants. 29% d’entre elles et eux travaillent en effet pour payer leurs dépenses de première nécessité, souvent dans les secteurs les plus sévèrement touchés comme l’hôtellerie, l’événementiel, la culture ou la restauration. Des secteurs qui sont précisément ceux d’où les jobs étudiants ont disparu. Avec un droit restreint aux indemnités de chômage du fait de leur statut d’étudiant-es, ils et elles se sont retrouvé-es en grande précarité, privé-es de ressources du jour au lendemain.
Dès le premier confinement, l’UNIGE et la HES-SO Genève, qui gèrent ensemble l’aide financière de leurs étudiant-es, ont mis sur pied un ambitieux plan d’aide financière avec le soutien de fondations privées, doté de 3,6 millions de francs. Plus de mille étudiant-es ont pu en bénéficier entre mars et août 2020. Les besoins ne se sont hélas pas taris, et 1’100 nouvelles demandes de bourse ont été enregistrées lors de la rentrée académique 2020, témoignant par cette hausse de 35% des demandes de l’impact de la crise sanitaire.
Le budget de 2 millions de francs prévus chaque année par l’UNIGE et la HES-SO Genève pour soutenir les étudiant-es a déjà été revu à la hausse, les deux institutions ayant apporté 1,1 million de francs supplémentaires. En outre, des démarches sont en cours auprès de donatrices et donateurs privés et publics, qui ont déjà répondu massivement présent au printemps, comme auprès des autorités politiques.
Mais face à l’ampleur inédite des besoins, la mobilisation de chacune et chacun est désormais nécessaire. C’est pourquoi nous faisons aujourd’hui appel à votre solidarité. Vous toutes et tous, membres de la communauté universitaire, pouvez, par un don aussi modeste soit-il, venir en aide à nos étudiant-es et leur permettre de poursuivre leurs études dans des conditions de vie décentes et propices à leur réussite. Vous trouverez sur la page www.unige.ch/solidaire toutes les informations concernant cette levée de fonds.
Les sommes récoltées viendront compléter les aides financières ponctuelles octroyées par le service social et finances de l’UNIGE, et seront utilisées dans cinq domaines précis:
- Perte d’emploi (600 CHF / mois)
- Aide loyer (700 CHF / mois)
- Aide alimentaire (600 CHF / mois)
- Matériel informatique nécessaire au suivi des cours à distance (600 CHF)
- Frais médicaux (600 CHF)
Votre générosité permettra aux étudiant-es précarisé-es par la crise depuis plusieurs mois de sortir d’une situation qui menace leur qualité de vie comme leurs études. Les aider, c’est aussi soutenir celles et ceux qui construisent notre avenir.
En vous remerciant de votre solidarité,
Yves Flückiger Recteur
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