« Et pourtant… » fait bien sûr référence à la phrase attribuée à Galilée « E pur si muove » (« Et pourtant elle tourne ») dans le contexte de sa promotion d’un modèle qui place le Soleil, et non plus la Terre, au centre du monde. Le Musée d’histoire des sciences, cœur de la manifestation, a du reste réservé une belle place au savant pisan avec des présentations interactives de ses expériences fondatrices.
Mais alors, pourquoi ce gros chat énigmatique figure-t-il sur l’affiche ? Nous partageons toutes et tous l’expérience qu’il est impossible d’être à la fois mort et vivant. On est soit l’un, soit l’autre. Et pourtant… le physicien autrichien Erwin Schrödinger s’appuie sur le paradoxe d’un chat qui est à la fois mort et vivant tant qu’on n’a pas ouvert la boîte qui le contient, dans son expérience de pensée (1935) pour illustrer la complexité du principe d’incertitude associé à la mécanique quantique.
Plus largement, le thème choisi pour cette Nuit de la science, permet également d’aborder une multitude d’autres sujets par l’angle de ce qui est caché, de ce qui est curieux, de ce qui surprend et autres paradoxes souvent féconds. Ainsi, les visiteuses et visiteurs de tous âges sont invité·e·s à découvrir des illusions d’optique, des étoiles cachées par la pollution lumineuse, de fascinants et précieux champignons avec leurs étonnantes connexions avec les végétaux qui les entourent.
La science est une source inépuisable d’émerveillement : de l’infiniment petit à la beauté des expériences de physique, en passant par l’éventail des couleurs de la chimie. Les propositions ludiques, si importantes pour nos cerveaux et le talent de ceux qui, en dix petites minutes, vous racontent joyeusement phénomènes complexes et diversité du monde.
Bref une large palette, à laquelle chacun·e peut ajouter son grain de sel !