s’associe au physicien Prof. Dirk van der Marel pour vous proposer un concert-conférence autour de la physique de la musique. “La physique résonne” aura lieu le mardi 1er novembre 2022 – 20H, à
l’Auditoire U300 de l’Uni Dufour de Genève
Artistes
Geneva Brass Invité : Professeur Dirk van der Marel, physicien, Faculté des Sciences, Université de Genève
Mardi 1er novembre 20h.Auditoire U300, Uni Dufour, Rue du
Général-Dufour 24, 1204 Genève Entrée gratuite
Une résonance, c’est quoi? Comment le son se propage-t-il dans l’air?
Le Geneva Brass compte parmi
ses membres deux informaticiens chevronnés. C’est donc tout naturellement que l’idée d’un projet commun entre physique et musique a germé, afin de proposer un concert- conférence autour de la physique de la musique avec le professeur Dirk van der Marel, physicien réputé de l’Université de Genève. Cette association vise à la fois à permettre au physiciens, étudiants ou savants en herbe d’avoir une démonstration en live de concepts physiques appliqués au son, ainsi qu’à un public de curieux et de mélomanes de profiter d’une vulgarisation scientifique de concepts tels que: Qu’est-ce qui fait qu’un accord est consonant ou dissonant? Pourquoi un piano ou un orgue ne peut être que désaccordé? Le son d’un cor des alpes est-il plus aigu ou plus grave au sommet du Cervin?
A venir 5 mars 11h aula du centre Geisendorf « Le Gang des Cuivres» concert familial dès 6 ans, avec l’ensemble SONUS BRASS
Introduit par Michel Mayor Les premières traces de vie sur
Terre par Prof. Marin Carbonne
2) Centre de la Vie dans l’Univers (CVU, https://www.unige.ch/sciences/cvu/)
Le Centre de la Vie dans l’Univers a été créé il y a un an. Son objectif majeur est de mener des recherches interdisciplinaires sur le thème de la vie, de ses origines et de sa distribution dans notre univers.
Pour le premier séminaire officiel du CVU, la Prof. Johanna Marin Carbonne de l’Université de Lausanne parlera de
La recherche des premières traces de vie sur Terre et de son
implication sur l’astrobiologie.
3) Une arbalète bactérienne : nanomachine vielle de millions
d’années !
Certaines bactéries, en particulier les pathogènes, sont armées d’un système qui fonctionne comme une arbalète et qui leur permet d’éliminer les autres microbes avec lesquelles elles sont en compétition. Elles peuvent aussi s’en servir pour attaquer des
cellules eucaryotes telles que amibes et macrophages.
Mais les bactéries peuvent attaquer ce système de défense grâce à des systèmes de sécrétion : les complexes multiprotéiques (c.-à-d. des complexes composés de plusieurs protéines) permettant aux bactéries d’injecter des protéines effectrices toxiques dans les cellules cibles pour les tuer. (source epfl)
Certaines des maladies les plus dévastatrices au niveau mondial comme la pneumonie, le choléra, le tétanos ou la syphilis sont causées par des infections bactériennes. La plupart des organismes possèdent néanmoins des mécanismes de défense pour parer à ces invasions bactériennes à l’instar des cellules de notre système immunitaire qui attaquent les micro-organismes inconnus et potentiellement menaçants.
Desfosses,& al. (2019) révèlent la structure de l’ensemble de cette nanomachine chez Serratia entomophila, un biopesticide encourage le lecteur à aller vérifier dans l’article d’origine : ici
Fig 1: a, Structure composite de l »arbalète », montrant son organisation globale à l’état étendu [img]. Source :Desfosses,& al. (2019)
Sources
J., Jessop, M., Jeong, H., Hyun, J., Heymann, J. B., Hurst, M. R.
H., Gutsche, I., & Mitra, A. K. (2019). Atomic structures of an
entire contractile injection system in both the extended and
contracted states. Nature Microbiology, 4(11), Art.
11. https://doi.org/10.1038/s41564-019-0530-6