Une nouvelle activité élèves à la lumière de l’évolution
Sur la base d’un article dans Cell (Clemente, et al. 2021) – codirigé par une chercheure du SIB, Anna-Sapfo Malaspinas- qui reconstruit à partir de génomes ancien l’origine des populations à l’age du bronze en Grèce, l’équipe ‘Light of Evolution.org’ vous propose une nouvelle histoire intitulée ‘Les Mystères des grecs anciens’ encourage le lecteur à aller vérifier dans l’article d’origine : ici
Les articles dans Cell proposent une remarquable synthèse structurée au début, qui commence avec les points forts
• « Des génomes helladiques, cycladiques et minoens de l’âge du bronze (BA) de la mer Égée ont été séquencés
• En 3000 avant notre ère, les Égéens sont homogènes et tirent leur ascendance principalement des agriculteurs néolithiques
• Le flux de gènes de type Caucase néolithique et BA de type steppe pontique-caspienne a façonné la mer Égée
• Les Grecs d’aujourd’hui sont génétiquement proches des Égéens de 2000 avant notre ère du nord de la Grèce »
Traduction de Clemente, et al. 2021
Cela semble être un intéressant contre-exemple de ce que suggère le titre de Warren, M. (2019) dans une News Feature de Nature; que les protéines anciennes auraient éclipsé l’ADN comme source de données pour éclairer l’histoire de l’humanité.- voir plus bas
https://lightofevolution.org/les-mysteres-des-anciens-grecs/
Les mystères des Grecs anciens – Histoire Que nous révèle leur ADN ?
L’équipe ‘Light of Evolution.org’ vous propose une nouvelle histoire intitulée ‘Les Mystères des grecs anciens’, inspirée de la publication de Clemente et al., 2021.
Cette histoire est basée sur l’analyse d’ADN datant de quelque 3000 ans avant notre ère. Un bel exemple d’application de la paléogénomique, le domaine de Svante Pääbo, prix Nobel de médecine 2022 !
Cette histoire nous emmène dans la région autour de la mer Égée à l’âge du bronze. Cette période se démarque par des innovations majeures en matière de commerce, de structure sociale, d’urbanisation et de nombreux échanges entre les différentes civilisations égéennes. Mais est-ce que les habitants de l’époque ont également échangé leurs gènes ?
Une équipe de scientifiques a extrait et analysé l’ADN de squelettes trouvés sur différents sites archéologiques, appartenant à différentes civilisations (Clemente et al., 2021).
Que peut-on en déduire de l’origine des femmes et des hommes qui vivaient à cette époque ?
https://lightofevolution.org/les-mysteres-des-anciens-grecs/
À quoi ressemblaient les Grecs qui vivaient à l’âge du Bronze ? Etaient-ils tolérants au lactose ?
https://lightofevolution.org/mysteres-ancients-grecs-a-vous-de-jouer/
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Pourtant Warren, M. (2019) dans une news Feature de Nature en juin 2019 suggérait que la la meilleure conservation des protéines que l’ADN serait le moteur des nouvelles perspectives pour éclairer l’histoire de l’humanité. Le titre accrocheur « Move over, DNA : Ancient proteins are starting to reveal humanity’s history. » On pourrait traduire « cède ta place ADN : des protéines anciennes commencent à révéler l’histoire de l’humanité ».
Comme souvent, après le titre accrocheur, l’article est plus nuancé et montre bien que les deux approches se complètent, comme le montre la figure ci-contre. source : Warren, M. (2019).
encourage le lecteur à savourer la concision et la clarté dans l’article d’origine : ici
Références:
- Clemente, F., Unterländer, M., Dolgova, O., Amorim, C. E. G., Coroado-Santos, F., Neuenschwander, S., Ganiatsou, E., Dávalos, D. I. C., Anchieri, L., Michaud, F., Winkelbach, L., Blöcher, J., Cárdenas, Y. O. A., Mota, B. S. da, Kalliga, E., Souleles, A., Kontopoulos, I., Karamitrou-Mentessidi, G., Philaniotou, O., … Papageorgopoulou, C. (2021). The genomic history of the Aegean palatial civilizations. Cell, 184(10), 2565-2586.e21. https://doi.org/10.1016/j.cell.2021.03.039
- Warren, M. (2019). Move over, DNA : Ancient proteins are starting to reveal humanity’s history. Nature, 570(7762), 433‑436. https://doi.org/10.1038/d41586-019-01986-x