Conférence à la Société Zoologique de Genève de Laurent Tillon – Office National des Forêts
Les forêts nous attirent, et invitent au bien-être. On s’y rend avec plaisir pour profiter de tous leurs bienfaits. Si on imagine aisément que les arbres nous fassent du bien, on ne sait pas forcément que c’est le bon fonctionne-ment écologique de la forêt qui en est la clé. C’est à travers une rencontre avec son chêne,
qu’il a appelé Quercus, que Laurent Tillon a découvert les secrets de ces processus écologiques qui nous font du bien. Pour cela, des acteurs clés sont indispensables: la chenille d’un papillon, puis des prédateurs comme les oiseaux et les chauves-souris. Si la vie de la forêt dévoilera ses secrets bien visibles, il nous faudra faire tomber la nuit pour com-prendre aussi comment la forêt nous réserve de nombreuses surprises, laissant place à des fantômes
fascinants.
Nous irons en effet à la rencontre des chauves- souris, des mammifères volants peu connus, et nous découvrirons que leur présence en forêt s’effectue par opposition à celle des hommes.
Nous découvrirons leurs rythmes, leurs façons de vivre, pour tenter de mieux percevoir leur fonctionnement dans ce monde que l’on se partage. Une question sera posée: et si l’identité des hommes était dépendante de celle des chauves-souris? Et si, finalement, il ne nous fallait pas changer notre façon de voir la forêt pour répondre aux diverses crises, climatiques, de l’énergie et de la biodiversité? Nous verrons que ces chauves-souris sont peut-être une occasion, pour nous les hommes, de nous questionner sur qui nous sommes vraiment.
qu’il a appelé Quercus, que Laurent Tillon a découvert les secrets de ces processus écologiques qui nous font du bien. Pour cela, des acteurs clés sont indispensables: la chenille d’un papillon, puis des prédateurs comme les oiseaux et les chauves-souris. Si la vie de la forêt dévoilera ses secrets bien visibles, il nous faudra faire tomber la nuit pour com-prendre aussi comment la forêt nous réserve de nombreuses surprises, laissant place à des fantômes
fascinants.
Nous irons en effet à la rencontre des chauves- souris, des mammifères volants peu connus, et nous découvrirons que leur présence en forêt s’effectue par opposition à celle des hommes.
Nous découvrirons leurs rythmes, leurs façons de vivre, pour tenter de mieux percevoir leur fonctionnement dans ce monde que l’on se partage. Une question sera posée: et si l’identité des hommes était dépendante de celle des chauves-souris? Et si, finalement, il ne nous fallait pas changer notre façon de voir la forêt pour répondre aux diverses crises, climatiques, de l’énergie et de la biodiversité? Nous verrons que ces chauves-souris sont peut-être une occasion, pour nous les hommes, de nous questionner sur qui nous sommes vraiment.
Le Murin de Bechstein (Myotis bechsteinii) apprécie les massifs
anciens de feuillus, photo Laurent Arthur